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Musée virtuel

Toutes les branches Les Burrus, initiateur du développement touristique de Boncourt
Quand Alfred Burrus (1889-1919) décida d’ouvrir les grottes de Milandre vers 1889, il ne se doutait pas que son initiative allait promouvoir Boncourt au rang de village touristique. De la fin du XIXe siècle à 1983, un siècle de fréquentation propulsa Boncourt parmi les lieux incontournables à visiter. Pour s’en convaincre, il suffit de consulter les cartes postales anciennes qui fleurirent et accompagnèrent les milliers de visiteurs, qui, en autobus ou en voitures, se pressaient devant l’entrée des grottes de Milandre. Des restaurants accueillaient visiteurs et amoureux de la nature, notamment le célèbre restaurant de la Rochette, situé en proximité.
Mais en 1983, son petit-fils Alfred (1928- ?), est confronté à de sérieuses inondations qui entraînent la fermeture provisoire des grottes.
 
Que vont-elles devenir ? Voici une question que l’on a souvent posée à Alfred Burrus dans les années quatre-vingt. Alors que l’exploitation des grottes se portait bien, Alfred Burrus s’est trouvé devant un problème insoluble d’inondations à répétition, condamnant finalement le projet de réouverture. Découragé, il finit même par léguer à la commune de Boncourt la tour de Milandre située sur son domaine. Les autorités locales ont réalisé une heureuse restauration grâce aux dons de Charles et de Gérard Burrus.
Toutes les branches Les grottes de Milandre, propriété des Burrus de Boncourt
Vous souvenez-vous de votre dernière visite aux grottes de Milandre ? C’était avant 1983, année de leur fermeture suite à des inondations catastrophiques. Celles et ceux qui l’ont visité en gardent un souvenir émerveillé. Installées sur les terres des Burrus de Milandre, ces grottes connues depuis fort longtemps, ont leurs histoires et leurs légendes. Les archives en parlent depuis 1715, décennies durant lesquelles des pluies très abondantes ont sapé une partie de la colline laissant entrevoir une entrée découpée dans le rocher. De hardis Boncourtois se sont enfoncés dans la cavité, découvrant une des plus belles grottes de Suisse. La légende de la fée Arie et de Milandre peut commencer.
 
Les trous mystérieux, les cavités insondables, les résurgences de toutes sortes ont fortement excité l’imagination populaire du Moyen Age à nos jours. La très belle histoire de la fée Arie, profitant de l’eau fraîche et limpide des grottes pour se désaltérer, illustre fort bien l’état d’esprit lié au merveilleux.
 
Tirant avantage de cette ressource, les Burrus de Milandre ont installé vers la fin du XIXe siècle, une cabane en bois servant de guichet. Alfred Burrus, le propriétaire, a aménagé les grottes avec chemins d’accès taillés dans le roc, éclairés par une rangée de lampes à acétylène. Le tourisme à Boncourt est né.
Toutes les branches Sécheresse de 1893 - Les Belges et les frères Burrus au secours des paysans du Jura

Annonçant peut-être la venue des soeurs François, Odile et Jeanne, à Boncourt, les graines en provenance de Belgique ont été très utiles pour combattre la sécheresse qui s’était abattue sur Boncourt en 1893.

Au cours des cinq cent dernières années, la sécheresse a régulièrement sévi en Suisse. Selon les recherches historiques des climatologues, 1540 et 1616 (été caniculaire) représentent des années records. En 1540, le Moyen Pays ne connut que six demijournées de pluie entre mars et septembre. Depuis la fin du XIXe siècle, d'intenses sécheresses estivales se sont produites : en 1893, 1904, 1911, 1921, 1934, 1945, 1947, 1949, 1950, 1952, 1959, 1976, 1983 et 2003. Le printemps 1843, l'été 1947 (qualifié "d'été du siècle"), ainsi que les années 1949 et 1976 causèrent les plus grands ravages.

Les zones les plus touchées furent généralement les régions basses du Moyen Pays, déjà peu arrosées en temps normal. En raison de la richesse topographique de la Suisse, les grandes sécheresses ne s'étendent jamais à l'ensemble du territoire, ce qui permet de compenser le manque d'eau à l'aide des régions de montagne généralement privilégiées en période de canicule et des pays limitrophes. On dispose alors aussi d'un excédent d'eau dû à l'accélération de la fonte des neiges et des glaciers dans les Alpes.

Malgré cela, la Confédération et les cantons durent mettre en oeuvre des programmes d'aide pour les exploitations agricoles les plus durement touchées par les mauvaises récoltes (céréales, foin) de 1947, 1949 et 1976. En 1947, la perte de gains pour les paysans fut chiffrée entre 700 millions et 1,1 milliard de francs (en fonction du niveau des prix de 1991). Les sécheresses causèrent en outre des problèmes dans l'approvisionnement régional en eau potable et dans la production d'électricité…

Toutes les branches Scoop au cimetière de Boncourt ! Un titre de bourgeois et une donation en 1899 des frères Burrus

La récente découverte de ce document par Philippe Turrel permet d’élargir la notion de mécénat à un nouvel équipement public de Boncourt, le cimetière. A ce jour, aucun document n’était venu éclairer les circonstances de la création du cimetière. Cette découverte vient de combler cette lacune.

« Je soussigné, receveur de la caisse bourgeoise de Boncourt, déclare avoir reçu de Messieurs Burrus, Louis, Joseph, Martin, Jean-Baptiste, François et Jules, tous de Boncourt, la somme de trois mille francs, à titre de don à la bourgeoisie de Boncourt, et ce pour la construction du nouveau cimetière, dont quittance au nom de cette dernière.

Boncourt, le 5 septembre 1889 - A.Plomb».

Toutes les branches Les Burrus font de l’espionnage

Saviez-vous que, pendant les deux guerres mondiales, les Burrus se sont livrés à des activités d’espionnage en faveur de la France et de ses alliés ? Espionnage est sans doute un grand mot, mais toujours est-il que la famille Burrus, profitant de la proximité de la frontière, organisait la transmission d’informations aux services du renseignement français. Elle ne manquait pas d’imagination.

En 1914, Henry Burrus rassemblait les enfants du village et leur demandait d’aller jouer au football à deux pas de la frontière. Les footballeurs étaient chargés de shooter dans un ballon en territoire français. Un ballon très spécial, puisqu’il était rempli de documents destinés au Deuxième bureau, les services secrets français. Le ballon s’envolait de l’autre côté de la frontière… et était récupéré aussitôt par un agent.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, c’est Charles Burrus, encore enfant, qui était chargé de mission : à l’intérieur des cahiers placés dans son cartable d’écolier, sa mère Guigui glissait des documents destinés aux Alliés. « Avec mon cartable sur le dos, se rappelle Charles, j’allais soi-disant rendre mes devoirs à l’institutrice de la Queue-de-Loup, qui me servait prétendument de répétitrice. En réalité, je m’arrêtais dans une ferme et je donnais les documents à l’agricultrice, qui se chargeait de les transmettre à qui de droit. »

Pour compléter cette chronique des Burrus en temps de guerre, ajoutons que Robert Burrus, frère de Léon, dirigeait l’entreprise Turmac à Zurich. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est contacté par une firme juive de Genève qui l’appelle au secours : l’un de ses directeurs, Otto Margulies, risque les camps de concentration. La lettre J est déjà inscrite sur son passeport. Robert Burrus n’hésite pas : il engage Otto Margulies comme directeur de Turmac, offrant à cet homme brillant et à sa famille le soutien et la protection des Burrus.

L’engagement inconditionnel de la Manufacture Burrus en faveur des Alliés lui vaut de figurer sur la liste des entreprises européennes qui ont droit aux « Navy Certificates » des certificats de navigation autorisant le transport par bateau des marchandises destinées à l’importation.

Après la guerre, le général américain commandant la zone internationale de Trieste cherche, pour l’approvisionnement de la ville en cigarettes un fabricant de tabac qui ne s’est jamais compromis ni avec les nazis, ni avec les communistes. Son choix se porte sur les sociétés F.J. Burrus et Turmac, qui se voient ainsi récompensées involontairement de leur attitude intègre pendant le conflit : pendant plusieurs années, les deux sociétés-soeurs exporteront à Trieste leurs marques FIB et Astoria.

Durant la guerre froide, Gérard Burrus a longtemps collaboré avec les services de renseignements suisses à l’époque de la lutte contre l’empire soviétique.

Toutes les branches Benoît, le dernier des Burrus de Boncourt

Peut-être avez-vous croisé Benoît Burrus sur les routes de Boncourt, cavalier intrépide sur son tracteur géant, tirant une immense remorque chargée de foins à destination des agriculteurs français ou suisses. Né en 1962, le bonhomme est rond et trapu, parlant haut et fort, tout en gouaille et volontiers hâbleur. Voici Benoît Burrus, le dernier des Burrus de Boncourt ! Une figure locale haute en couleurs qui défraye souvent la chronique boncourtoise par ses frasques sociales.

Il est un des fils d’Alfred Burrus né en 1928 et de Blandine Goffinet, née en 1925. Solide et charismatique personnage, Alfred Burrus a fait prospérer le domaine agricole de Milandre durant des décennies.

Peut-être avez-vous croisé Benoît Burrus sur les routes de Boncourt, cavalier intrépide sur son tracteur géant, tirant une immense remorque chargée de foins à destination des agriculteurs français ou suisses. Né en 1962, le bonhomme est rond et trapu, parlant haut et fort, tout en gouaille et volontiers hâbleur. Voici Benoît Burrus, le dernier des Burrus de Boncourt ! Une figure locale haute en couleurs qui défraye souvent la chronique boncourtoise par ses frasques sociales.

Il est un des fils d’Alfred Burrus né en 1928 et de Blandine Goffinet, née en 1925. Solide et charismatique personnage, Alfred Burrus a fait prospérer le domaine agricole de Milandre durant des décennies. Pour la petite histoire, Martin Burrus, l’ancêtre de tous les Burrus d’Alsace et de Suisse s’est établi avec sa famille en 1820, près du village de Boncourt...

Il loua la très ancienne ferme de Milandre, la métairie du château. Puis, un de ses petits-fils, Pierre-Louis, poursuivra l’exploitation du domaine, préférant creuser les labours que suivre avec ses frères le filon du tabac hérité de leur père François-Joseph. Pierre- Louis est resté paysan, comme après lui, son fils Alfred (1868-1919), Jean (1902- ?), Alfred (1928- ?) et le fils aîné de ce dernier, Benoît, repreneur du domaine familial de Milandre en 1997.

Alfred, le premier, (né en 1868) avait construit à la fin du XIXe siècle une très grande ferme près de la maison initiale de son ancêtre. A cette époque, le domaine couvrait une surface de 50 hectares. Alfred a de l’ambition. Son terrain abrite une ressource qui n’est pas encore exploitée : les grottes de Milandre. Conscient du potentiel, il ouvre ce fabuleux réseau souterrain au tourisme pour diversifier ses activités. Il s’improvise guide et organise des visites dans les galeries à la recherche de la fée Arie. On vient de loin pour visiter les fameuses grottes de Milandre à la lumière des lampes à acétylène.

A sa mort, Jean, son fils aîné, né en 1902, aurait dû hériter de l’ensemble. Mais des problèmes de succession vont réduire à moitié l’emprise du domaine. Pour couronner le tout, une mésentente familiale conduit à la vente de la grande ferme. Jean en devient à moitié fou, à tel point que ses crises de démence le poussent à rentrer avec son cheval dans l’église du village durant la messe dominicale !

Le fils de Jean, Alfred (né en 1928), reçoit en héritage l’unique ferme de l’ancêtre Martin Burrus. Il est passionné par l’arboriculture. Alors que son fils Benoît tourne dix hectares de champs avec son tracteur en pressant sur des boutons, il faut une seule petite journée à Alfred pour retourner un seul hectare avec une charrue tirée par trois bons chevaux avoinés !

A la reprise du domaine, Alfred a hérité de 28 hectares, puis le domaine s’agrandit avec la location d’une vingtaine d’hectares supplémentaires. Connaisseur, Alfred plante de nombreux arbres fruitiers : pommier, poirier, cerisier, prunier, coing… Il produit beaucoup d’eau-de-vie, particulièrement de la Damassine. Mais sa spécialité, c’est la Juramine, une eau-de-vie à base de différentes variétés de pommes, dont une en provenance de Normandie. Son épouse fabrique des liqueurs d’eau-devie : du guignolet, de la liqueur de cerise et du vin de noix. Le domaine d’Alfred est une référence dans le Jura. L’ordre et la propreté du domaine, la qualité du bétail, la mise en culture des céréales d’affouragement, le verger magnifique font l’admiration des visiteurs.

Bien des décennies plus tard, après la mort d’Alfred, force est de constater que le domaine est tombé en désuétude même si Benoît poursuit l’oeuvre paternelle avec la livraison du fourrage. Dégradée, la maison ancestrale des Burrus, fierté d’Alfred, aurait besoin d’une véritable restauration. Espérons que l’approche des 200 ans de l’arrivée de Martin Burrus puisse conduire le dernier des Burrus de Boncourt à accueillir familles et cousins dans des conditions dignes du lieu de ses ancêtres…